
Sun Microsystems peut-il rester indépendant ?
Publié par Ariane Beky le Vendredi 20 Mars 2009
Depuis l'annonce d'une éventuelle acquisition par IBM de Sun, les rumeurs vont bon train. Sun Microsystems, désormais 4ème vendeur de serveurs au monde, peut-il rester indépendant ?
Le groupe américain, considéré sous la présidence (1982-2006) de son co-fondateur Scott McNealy, comme un des acteurs informatiques incontournables, voit baisser ses performances financières. La multinationale a enregistré une perte nette de 209 M$ au second trimestre de son exercice fiscal 2009, contre un bénéfice de 260 M$ à la même période l'an dernier.
Le plan de restructuration engagé fin 2008 (18% de l'effectif total supprimé) peut-il permettre à Sun de compter parmi les 'gros' vendeurs à même de rester compétitifs au-delà de la crise que traverse l'économie mondiale à l'heure actuelle ? Pas sûr. A l'exception d'acteurs de l'informatique professionnelle comme IBM, Microsoft ou encore l'équipementier réseau Cisco, nouvel entrant sur le marché des serveurs, quelle société a les reins assez solides ?
D'après Forbes.com, Sun ne peut plus atteindre les volumes qui lui permettraient de supporter, seul, ses coûts de développement. Quel groupe, IBM ou encore Cisco, serait prêt à intégrer Sun, un élèment moteur de l'alternative aux produits serveurs, matériel et logiciels, sous Windows ? Après tout, Sun est l'éditeur de Java et de Solaris (Unix), l'initiateur du projet de suite bureautique libre OpenOffice.org ou encore l'acquéreur du serveur de base de données MySQL. Tous accessibles sur internet.
Tout puissant IBM ? Big Blue envisagerait d'acquérir Sun Microsytems, un de ses concurrents sur le segment des serveurs, rapporte le Wall Street Journal. Les deux groupes informatiques américains auraient engagé des pourparlers, d'après « des sources proches du dossier » citées par le quotidien financier.
Plausible ou pas ? Il est vrai qu'une telle opération permettrait à IBM de conforter sa position dominante sur le marché des serveurs devant HP et Dell, de maintenir à distance un nouvel entrant, l'équipementier réseau Cisco. Elle lui permettrait également de conforter son rôle moteur dans l'écosystème open source et de se développer sur internet, deux secteurs de prédilection pour Sun. En effet, la firme dirigée par le charismatique Jonathan Schwartz édite Java, à la fois langage et plateforme de développement, a initié le projet de suite bureautique libre OpenOffice.org, a racheté le serveur de bases de données open source MySQL. La société est également très présente dans l'univers Unix avec son système d'exploitation Solaris.
Pour IBM, le quasi centenaire, un tel rachat nécessiterait de débourser une somme estimée à 6,5 milliards de dollars, soit à peu près 100% de bonus par rapport au cours de l'action Sun mardi 17 mars 2009. Enfin, dans une période économiquement troublée, cette potentielle acquisition impliquerait des choix drastiques concernant l'intégration, des relations clients/partenaires/communauté à la gestion du personnel, avec à la clé des réductions d'effectifs inévitables.
Le groupe américain, considéré sous la présidence (1982-2006) de son co-fondateur Scott McNealy, comme un des acteurs informatiques incontournables, voit baisser ses performances financières. La multinationale a enregistré une perte nette de 209 M$ au second trimestre de son exercice fiscal 2009, contre un bénéfice de 260 M$ à la même période l'an dernier.
Le plan de restructuration engagé fin 2008 (18% de l'effectif total supprimé) peut-il permettre à Sun de compter parmi les 'gros' vendeurs à même de rester compétitifs au-delà de la crise que traverse l'économie mondiale à l'heure actuelle ? Pas sûr. A l'exception d'acteurs de l'informatique professionnelle comme IBM, Microsoft ou encore l'équipementier réseau Cisco, nouvel entrant sur le marché des serveurs, quelle société a les reins assez solides ?
D'après Forbes.com, Sun ne peut plus atteindre les volumes qui lui permettraient de supporter, seul, ses coûts de développement. Quel groupe, IBM ou encore Cisco, serait prêt à intégrer Sun, un élèment moteur de l'alternative aux produits serveurs, matériel et logiciels, sous Windows ? Après tout, Sun est l'éditeur de Java et de Solaris (Unix), l'initiateur du projet de suite bureautique libre OpenOffice.org ou encore l'acquéreur du serveur de base de données MySQL. Tous accessibles sur internet.
Tout puissant IBM ? Big Blue envisagerait d'acquérir Sun Microsytems, un de ses concurrents sur le segment des serveurs, rapporte le Wall Street Journal. Les deux groupes informatiques américains auraient engagé des pourparlers, d'après « des sources proches du dossier » citées par le quotidien financier.
Plausible ou pas ? Il est vrai qu'une telle opération permettrait à IBM de conforter sa position dominante sur le marché des serveurs devant HP et Dell, de maintenir à distance un nouvel entrant, l'équipementier réseau Cisco. Elle lui permettrait également de conforter son rôle moteur dans l'écosystème open source et de se développer sur internet, deux secteurs de prédilection pour Sun. En effet, la firme dirigée par le charismatique Jonathan Schwartz édite Java, à la fois langage et plateforme de développement, a initié le projet de suite bureautique libre OpenOffice.org, a racheté le serveur de bases de données open source MySQL. La société est également très présente dans l'univers Unix avec son système d'exploitation Solaris.
Pour IBM, le quasi centenaire, un tel rachat nécessiterait de débourser une somme estimée à 6,5 milliards de dollars, soit à peu près 100% de bonus par rapport au cours de l'action Sun mardi 17 mars 2009. Enfin, dans une période économiquement troublée, cette potentielle acquisition impliquerait des choix drastiques concernant l'intégration, des relations clients/partenaires/communauté à la gestion du personnel, avec à la clé des réductions d'effectifs inévitables.
PC-NTIC
"Un consultant NTIC à vos côtés !"
Vous ne souhaitez plus bénéficier de ces informations ?
Indiquez-le simplement ici : webmaster@pc-ntic.fr
"Un consultant NTIC à vos côtés !"
Vous ne souhaitez plus bénéficier de ces informations ?
Indiquez-le simplement ici : webmaster@pc-ntic.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire