dimanche 10 mai 2009

Chacun sa date pour ... la fin de l'esclavage !


Commémoration officielle :

Créé en 2004, le Comité pour la mémoire de l'esclavage s'appelle désormais "Comité pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage", selon les termes d'un décret paru jeudi au Journal officiel. La date du 10 mai avait été proposée en avril 2005 comme "Journée des mémoires de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions" en métropole. La première commémoration nationale de l'abolition de l'esclavage en France (1848) a eu lieu le 10 mai. Depuis 2008, le 23 mai est également une journée consacrée à "la commémoration du passé douloureux des aïeux" des Français originaires d'outre-mer. (Nouvelobs.com)

Et pourtant :

Henri Grégoire, également appelé l’abbé Grégoire, né le 4 décembre 1750 et décédé le 20 mai 1831, est un prêtre français, l'un des chefs de la
Révolution française, le premier à avoir aboli l'esclavage en France, et le fondateur du Conservatoire national des arts et métiers et du bureau des
longitudes.
Fils d'artisan (son père est un modeste tailleur d'habits), il est né à Vého, près de Lunéville en 1750. Il étudie dans un collège jésuite à Nancy puis devient le curé d' Emberménil. Dans sa cure d'Emberménil, il s'attache à l'instruction de ses paroissiens, crée une bibliothèque accessible à tous et renfermant de nombreux ouvrages d'agronomie. Il aide les agriculteurs à rationaliser leur production et à l'augmenter. Il voyage également beaucoup et rencontre les membres d'autres religions. Il a, notamment, des contacts avec un pasteur protestant et, en 1787, prononce un discours de bienvenue lors de l'inauguration de la synagogue de Lunéville. Il participe à la vie intellectuelle de sa province et devient correspondant de plusieurs académies. En 1783, il est couronné par l'académie de Nancy pour son Éloge de la poésie, et en 1788, par celle de Metz pour son Essai sur la régénération physique et morale des Juifs, qui sera traduit en Angleterre dès l'année suivante. Dans cet ouvrage remarquable il défendait avec chaleur la cause de cette population si longtemps mise à l'écart et réclamait pour elle l'égalité civile.Élu député en 1789 par le clergé du bailliage de Nancy aux États généraux, Henri Grégoire se fit rapidement connaître en s'efforçant, dès les premières sessions de l’Assemblée, d’entraîner dans le camp des réformistes ses collègues ecclésiastiques et de les amener à s'unir avec le Tiers état.Henri Grégoire est né le 4 décembre 1750 à Vého, près de Lunéville. Il naît français, puisque sa paroisse fait partie de la provinces des Trois-Évêchés, et non du duché de Lorraine[1].Son père, Sébastien Grégoire, est un tailleur d'habits respecté, ayant eu un temps un office d'échevin, et sa mère Marguerite Thiébaut, est une femme unanimement décrite comme d'une grande piété et ayant un souci constant des choses de la religion[2].Henri Grégoire commence ses études avec le curé de son village puis, lorsque celui-ci n'a plus rien à lui apprendre, il rejoint l'abbé Cherrier dans le village voisin d'Emberménil. Il a alors huit ans. Il étudie, en compagnie de fils de hauts fonctionnaires au service du duc de Lorraine Stanislas Leszczyński, sur des livres de Jean Racine, de Virgile, mais aussi à partir de la Grammaire générale de Port-Royal[3].Grégoire suit ensuite des études au collège jésuite de Nancy de 1763 à 1768, où il se lie avec un de ses professeurs, M. de Solignac, ancien secrétaire de Stanislas Leszczyński, qui semble avoir eu une influence intellectuelle importante sur son élève, et lui avoir ouvert les portes du
milieu intellectuel Lorrain. Grégoire ne garde pas un mauvais souvenir de ses études chez les Jésuites, même s'il a des reproches à formuler contre cet ordre : « J'étudiais chez les Jésuites de Nancy où je ne recueillis que de bons exemples et d'utiles instructions. […] Je conserverai
jusqu'au tombeau un respectueux attachement envers mes professeurs, quoique je n'aime pas l'esprit de la défunte société dont la renaissance présagerait peut-être à l'Europe de nouveaux malheurs[4]. »Lorsque la Compagnie de Jésus est supprimée en 1768, l'enseignement est réorganisé par le diocèse et Grégoire rejoint la toute neuve université de Metz où il a comme professeur Antoine-Adrien Lamourette, futur évêque constitutionnel de Lyon. De 1769 à 1771 il y étudie la philosophie et la théologie, pour faire suite aux humanités et à la rhétorique qu'il avait étudiées auparavant[5].Alors qu'il passe une année comme régent de collège hors du séminaire, Grégoire commence à se lancer dans le monde. Il consacre notamment une grande partie de son temps à la poésie. Son premier succès public est le prix de l'Académie de Nancy qui lui est décerné en 1773 pour son Éloge de la poésie( il a alors 23 ans). En 1774, il rejoint le séminaire et est ordonné prêtre le 1er avril 1775.Henri Grégoire est passé, durant ses années de formation, par une phase d'intense doute sur sa foi religieuse et sa vocation. S'il rend hommage au milieu profondément croyant de son enfance, il ne cache pas dans ses Mémoires avoir goûté aux philosophes des Lumières et être revenu à la foi après d'intenses réflexions : « Après avoir été dévoré de doutes par la lecture des ouvrages prétendus philosophiques, j'ai ramené tout à
l'examen et je suis catholique non parce que mes pères le furent, mais parce que la raison aidée de la grâce divine m'a conduit à la révélation[6]. »

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